Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, fait ses aveux en ce 20 Septembre 2017. Lors du Bloomberg Global Business Forum à New York, il déclare regretter avoir intégré la commande Crtl+Alt+Suppr.
La commande Ctrl+Alt+Suppr, inventée par l’ingénieur d’IBM PC David Bradley, sert, sous le système d’exploitation Windows, à faire ouvrir une boite de dialogues permettant de mettre fin à un logiciel ne voulant se fermer, ou, en cas de la répéter, de faire redémarrer tout le système. La combinaison de ces touches qui donne suite à cette fonction sous Windows, a été remplacée et intégrée en une seule touche sous Mac.
En 2013, le co-fondateur de Microsoft, le milliardaire Bill Gates, avait critiqué cette manœuvre gênante parce qu’elle nécessite deux mains. A ce sujet, il déclare :
« Le clavier d’IBM n’avait qu’un seul moyen de gérer avec certitude une interruption. De toute évidence, les personnes impliquées dans le projet auraient dû mettre une autre clé pour que cela fonctionne. Beaucoup de machines de nos jours ont cette fonction sans qu’elles nécessitent l’usage des deux mains ! »
Cette critique qui date de 2013 semble avoir hanté l’esprit de Bill Gates qui, lors du Bloomberg annonce au public au nos de Microsoft :
« Nous aurions pu avoir un seul bouton. Mais le gars qui a conçu le clavier IBM n’a pas voulu nous donner ce bouton unique »
Et il va jusqu’à exprimer son regret en avouant :
« Si je pouvais faire une petite mise à jour, ce serait celle-ci »
L’ingénieur d’IBM PC David Bradley qui a développé le code BIOS de l’ordinateur déclare que cette combinaison n’était pas destiné au grand public mais elle était réservé aux concepteurs de programmes. Information qui était peu connue du public jusque ce que Bill Gates la divulgue. Dans cette vidéo qui oppose Bradley à Gates, nous verrons comment l’ingénieur d’IBM PC réagit aux aveux de Bill Gates en déclarant sous le masque de l’ironie :
« J’ai peut être inventé le raccourci Ctrl+Alt+Suppr, mais c’est Bill Gates qui l’a rendu célèbre »
Le dicton « L’argent ne fait pas le bonheur » se fera dès lors modifier avec Bill Gates. Désormais, on dira « L’argent n’élimine pas les regrets ».