L’accumulation des déchets plastiques est un vrai problème. Chaque fois nous utilisons de plus grandes quantités de cette matière. Le problème est que, plus nous l’utilisons, plus on jettent de déchets, alors que le plastique ne se décompose pas rapidement.
Au contraire, il est assez durable, et selon le type de matière plastique, il peut prendre moins d’un siècle à plus de 500 ans à se décomposer. Si l’on considère que le plastique correspond à 10 % de nos déchets, alors nous sommes confrontés à un sérieux problème. Pour cette raison, les scientifiques prennent du temps à essayer de trouver une solution pour accélérer ce processus et il semble qu’une alternative qui pourrait fonctionner, a commencé de voir le jour.
Les vers à la rescousse
Il n’est pas courant de les voir comme des « alliés », si vous en trouverez plusieurs dans votre poubelle, probablement ça vous paraîtra assez désagréable et vous ne ménagerez aucun effort pour vous débarrasser d’eux. Cependant, il semble que ses animaux aussi petits et long pourraient être d’une grande utilité.
Surpris ? les scientifiques à l’Université de Stanford l’ont été aussi avant cette découverte. Les résultats proviennent d’une étude qu’ils ont mené en nourrissant 100 vers à la farine et au polystyrène.
à la grande surprise des scientifiques, les vers mangeaient non seulement cette nourriture étrange, mais il s’avère que leur état de santé ne semble pas être affecté par cette nouvelle alimentation. La moitié de la matière plastique ingérée est devenu CO2, tandis que l’autre moitié a été expulsé sous forme d’excréments biodégradables.
Les étapes à suivre
Bien que plusieurs autres études doivent être menées, les résultats pourraient être très intéressants. Ce que les vers ont fait, c’était de décomposer une matière qui jusqu’à présent, on pensait qu’elle n’était pas biodégradable.
En plus, c’est une matière qui, comme nous l’avons dit, provoque beaucoup de problèmes à notre environnement, donc la découverte pourrait être extrêmement utile du point de vue écologique.
Pour les vers de l’étude, cependant, l’avenir n’est pas très encourageant : l’étape pour les scientifiques est d’explorer ce qui se passe lorsque d’autres animaux mangent les vers qui se sont nourris du polystyrène et donc d’évaluer leur impact sur la chaîne alimenatire.
Finalement, les scientifiques cherchent à comprendre le processus par lequel les vers décomposent la matière plastique, et reproduire ses enzymes puissant voir même plus puisant que ses vers. Un autre domaine d’intérêt est de trouver des équivalents marins aux vers, pour contribuer également à résoudre le problème de pollution des océans par le plastique.