Ce n’est pas PresseAlgérie qui le dit, c’est une étude britannique des plus sérieuses qui l’affirme ! L’étude publiée dans la revue scientifique BMJ Open (British Medical Journal Open) démontre que les élèves qui obtiennent de meilleures notes sont ceux qui fument et boivent. Pour accéder à cette étude, cliquez ici
L’étude du British Medical Journal Open
Pour parvenir à ces conclusions, les deux chercheurs James Williams, affilié à UCL Medical School of London, et Gareth Hagger-Johnson, affiliée au Centre de recherches sur les données administratives en Angleterre (ADRC-E) à l’UCL se sont appuyés sur les résultats du parcours scolaire de 6059 élèves, âgés entre 11 et 20 ans et dont 3093 sont de sexe féminin.
Pour mieux réaliser leur étude, ces deux chercheurs ont varié leur corpus en choisissant de jeunes élèves d’appartenance ethnique différente et issus de milieux socioéconomiques différents : 838 écoles publiques et 52 écoles privées. Aussi, cette étude s’est fondée sur l’analyse des résultats de chaque élève durant toute l’année scolaire, puis sur la vérification de son évolution pendant les 7 ans suivants.
L’alcool et le cannabis rendent plus intelligent?
Les matières qui ont fait l’objet de cette étude sont : Sciences naturelles et expérimentales, mathématiques et littérature anglaise et les résultats ont été juste HILARANTS ! Les élèves exemplaires qui obtiennent les notes les plus élevées ne sont pas ceux qui fument… des cigarettes, mais ceux qui boivent fréquemment des boissons alcoolisées et qui consomment régulièrement du cannabis.
L’étude a aussi démontré que les consommateurs de « l’herbe magique » ont des capacités remarquables en littérature anglaise et qu’ils possèdent un bagage lexical assez vaste comparativement aux fidèles des boissons alcoolisées. Cette conclusion est soulignée par James Williams qui remarque que quand il s’entretient avec un adolescent qui en consomme, ce dernier emploie des termes variés pour le désigner : cannabis, hachich, shit, beu, weed…
Cette étude a aussi montré que les élèves qui ne consomment aucune de ces substances ont des résultats moins glorieux.
Avec de tels résultats, nous ne pouvons certes pas affirmer que le cannabis et l’alcool contribuent à avoir de bons résultats scolaires, mais nous pouvons tout de même reconnaître qu’ils ne sont point la cause des échecs scolaires tel présumé.