L’espoir de voir l’Algérie briller à l’événement de qualification olympique majeur, le Grand Prix II de Doha seniors, s’est évanoui. La Fédération algérienne d’haltérophilie (FAH) a confirmé l’absence de l’équipe algérienne à cet événement crucial prévu du 4 au 14 décembre, une étape déterminante pour les Jeux olympiques de Paris 2024.
Trois athlètes talentueux, à savoir Walid Bidani, Aymen Touairi et Sid Ali Fardjellah, avaient l’intention de concourir à Doha pour améliorer leurs chances de qualification olympique. Cependant, la décision de ne pas participer a été prise par le staff technique national pour des raisons objectives, liées notamment à la préservation des athlètes et à la gestion de leur calendrier.
Le Directeur technique national (DTN), Mohamed Bouabèche, a expliqué que cette décision visait à éviter d’éventuelles blessures, fréquentes dans le domaine de l’haltérophilie. Il a souligné que Walid Bidani, leader de l’équipe, revient d’une blessure et est actuellement à 85% de ses capacités. Bidani a entamé un stage de plusieurs jours à la salle omnisports de Bordj El Kiffan (Alger) pour se préparer sous la supervision de son entraîneur Mezouar Abdelaziz.
Les deux autres athlètes, Aymen Touairi et Sid Ali Fardjellah, sont en regroupement en Ouzbékistan avec l’entraîneur national Aouina Abdenacer et son adjoint Mohamed Rouibah.
La compétition à Doha rassemble environ 500 athlètes de 70 pays différents, faisant de cette épreuve un événement majeur dans la quête de qualifications olympiques.
En vue des Jeux olympiques de Paris, chaque pays peut qualifier jusqu’à trois athlètes au maximum. La FAH espère obtenir au moins deux qualifications, malgré la forte concurrence anticipée à Paris.
Selon le Directeur technique national, chaque athlète aspirant à une qualification pour les Jeux olympiques de 2024 doit participer à cinq compétitions qualificatives, dont deux sont obligatoires. Les athlètes algériens ont déjà participé à trois compétitions qualificatives, dont le Championnat du Monde de Riyad en septembre dernier.
Les prochaines étapes cruciales pour les haltérophiles algériens incluent le Championnat d’Afrique en Égypte (avril 2024) et le Grand Prix de Thaïlande au même mois. L’absence à l’une de ces étapes signifierait une élimination directe.
Selon le dernier classement des qualifications aux JO-2024 de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), Walid Bidani est le meilleur athlète algérien au “Ranking africain” et est potentiellement qualifié. Aymen Touairi et Sid Ali Fardjellah ont également des classements respectables, occupant des positions notables à l’échelle mondiale et continentale.
Les athlètes algériens ont maintenant pour mission d’améliorer leurs performances et de confirmer leur potentiel pour décrocher leur billet pour Paris, réalisant ainsi le rêve de tout athlète.