Selon des études récentes menées par une équipe de psychologues de l’Université de Pennsylvanie, l’amitié humaine trouve son origine dans la nécessité d’avoir des alliés qui nous apportent leur soutien à résoudre les conflits potentiels, découvrant ainsi que les gens valorisent leurs amis – ou le degré d’amitié avec eux – en fonction du degré de valorisation de leurs amis pour eux. De cette façon, les individus se garantissent un soutien mutuel pour les uns les autres lorsque c’est nécessaire, bien que l’amitié immédiate ne leur apporte aucun avantage. D’autres théories précédentes avaient indiqué que l’amitié humaine a été associée à la richesse, la popularité sociale ou à la similitudes entre amis, mais cette nouvelle hypothèse s’occupe des développements plus complexes, et d’expliquer les comportements, comme les préoccupations des membres d’un groupe dans les comparaisons de leur propre cercle social.
Cette nouvelle interprétation de l’amitié humaine, nommée – scénario de l’Alliance pour l’amitié humaine-, dépasse les normes populaires par lesquelles nous tissons des amitiés, axées sur la richesse, la popularité ou les similitudes entre intervenants. Elle laisse à croire que l’être humain choisit ses amis en donnant plus de priorité aux personnes qui peuvent l’aider davantage, dans la résolution de problèmes ou de conflits par rapport à ceux qui ne seraient pas capables de l’aider et de s’engager avec lui. L’ analyse qui porte sur le choix d’amitiés a été menée à l’aide de la dite – théorie des jeux-, un célèbre domaine de mathématiques appliquées qui utilise des modèles pour étudier les interactions, montrant dans l’étude que l’amitié implique des choses au-delà de l’échange de biens et des intérêts.
Les gens veulent des amis qui prennent soin d’eux et pas juste pour leur donner quelque chose en retour ou en contrepartie, des amis qui se préoccupent des besoins d’autrui, plutôt que par les avantages dont ils peuvent bénéficier en aidant les autres, des amis plutôt altruistes.
La nouvelle théorie de l’alliance pour une amitié humaine, explique aussi certains comportements que les théories précédentes n’ont pas pu expliquer, comme le fait que les être humains s’intéressent plus à se comparer aux autres membres de leur propre cercle social, le résultant étant la jalousie et l’agressivité constatées dans les groupes d’amis, lorsqu’ils changent ou font évoluer d’autres alliances, ou encore le fait de trier stratégiquement les amis En fonction de leur position dans le classement du groupe ou d’autres amis des autres groupes.
Bien que l’amitié est un élément central de la vie et de l’activité sociale humaine, selon une perspective d’évolution, ses fonctions ont toujours été difficiles à comprendre.
