L’utilisation de l’intelligence artificielle pour le diagnostic et la chirurgie des tumeurs est devenue une nécessité en Algérie, selon des professeurs d’universités et des chirurgiens qui ont participé au 4ème congrès international de chirurgie endocrinienne et viscérale à Constantine.
Le Dr. Djazia-Asma Benchouk, chef du service de chirurgie mammaire et pelvienne à l’hôpital Tidjani-Haddam de Sidi Bel-Abbes, a présenté une nouvelle méthode de dépistage et de détection du cancer du sein en collaboration avec l’École supérieure d’informatique. Cette méthode permet de classer les femmes à risque en fonction de la densité du sein et d’autres indicateurs, ce qui aide à anticiper le développement du cancer du sein.
Le président de la Société algérienne de chirurgie endocrinienne et viscérale, le Pr. Messaoud Bendridi, a souligné l’importance d’encourager l’adoption de méthodes modernes, y compris l’utilisation de l’intelligence artificielle, pour réduire la mortalité due à divers types de tumeurs et en réduire l’incidence.
Le Dr. Grégoire Deroide, professeur des hôpitaux de Paris, a mis en avant le rôle de l’intelligence artificielle dans la création d’une banque de données et d’une classification génétique pour divers facteurs cliniques, ce qui pourrait améliorer l’efficacité de la résection endoscopique réalisée par les chirurgiens.
Le Pr. David Fuks, chef du service de chirurgie digestive, hépatobiliaire et endocrinienne de l’hôpital Cochin de Paris, a envisagé un avenir où le traitement des troubles endocriniens pourrait faire abstraction de la chirurgie en utilisant l’intelligence artificielle pour maintenir les patients hors de danger.
Ce congrès médical de deux jours, organisé par la Société Algérienne de chirurgie endocrinienne et viscérale, a également abordé d’autres sujets tels que les tumeurs de l’estomac et neuroendocriniennes, le cancer du sein et le développement des possibilités de diagnostic précoce lors de sa première journée.