La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a pris des mesures sévères à l’encontre du président de l’US Biskra, Abdelkader Tria, dans le cadre d’une affaire impliquant des déclarations potentiellement trompeuses sur la qualification des nouveaux joueurs, considérées comme une atteinte grave à l’intégrité des responsables du football national.
Malgré la tentative de défense d’Abdelkader Tria, affirmant ne pas être au courant des procédures de la Fédération algérienne de football (FAF) relatives aux créances des joueurs, la commission de discipline a conclu que les faits reprochés constituaient des infractions graves sanctionnées par le code disciplinaire de la FAF. Les infractions comprennent “violation de l’obligation de réserve, outrage et atteinte à l’honneur et à la considération de la FAF” (Art 78, 79, 39, 31 CD). Cette violation a valu à Abdelkader Tria une suspension de deux ans, dont un an avec sursis, ainsi qu’une amende de 100 000 DA. La sanction implique également une interdiction de terrain, de vestiaire et d’exercer toute fonction ou activité en relation avec le football.
Cette décision de la FAF vise à faire de cette affaire un exemple et à encourager les présidents de clubs à faire preuve de responsabilité dans leurs déclarations. La FAF, ayant résolu l’affaire des licences qui était dans une impasse, a incité les clubs, joueurs et entraîneurs endettés à signer des protocoles de paiement par tranches. Elle a également pris l’initiative de verser la première tranche de ses propres fonds, remboursable ultérieurement par les clubs endettés.
Par ailleurs, la commission de discipline a également suspendu le président de l’US Souf, Youcef Sakhri, pour une période de six mois, en raison de “mauvais comportement et menaces envers les officiels” (Art 51, 62 CD). Ces sanctions soulignent l’importance accordée à la discipline et à l’intégrité dans le cadre du football professionnel en Algérie.