Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Équipe Nationale algérienne (E.N), se retrouve face à un dilemme crucial : choisir entre l’expérience des vétérans et la fougue de la jeunesse en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire et du Mondial 2026 au Qatar.
Yacine Brahimi, meilleur buteur de la Qatar Pro-League, aux côtés de Baghdad Bounedjah, Amir Sayoud et Faouzi Ghoulam, cherche à retrouver sa place dans l’E.N. Cependant, Belmadi semble être orienté vers une équipe plus jeune, écartant ces joueurs expérimentés en raison de leur âge avancé.
La question cruciale se pose : entre expérience et jeunesse, Belmadi a-t-il fait son choix ? Brahimi, bien que talentueux, fêtera son trente-quatrième anniversaire en février 2023, en plein cœur de la CAN 2023. Les interrogations concernant la capacité physique des joueurs plus âgés à maintenir un niveau de performance élevé sur la scène internationale sont légitimes, surtout pour un défi exigeant comme la CAN.
En 2019, lors de la Coupe d’Afrique en Égypte, l’équipe avait intégré trois joueurs de plus de trente ans. Après le triomphe de l’Algérie à la CAN 2019, Belmadi a amorcé une stratégie de rajeunissement, intégrant des talents émergents tels que Saïd Benrahma, Ramiz Zerrouki et Ahmed Touba.
Cependant, le dilemme persiste. L’intégration de joueurs expérimentés augmenterait l’âge moyen de l’équipe, contredisant la stratégie de rajeunissement de Belmadi. Des joueurs tels que Sofiane Feghouli, Riyad Mahrez, Aissa Mandi, et Islam Slimani, tous dans la trentaine, sont déjà présents dans l’équipe.
L’objectif ultime de Belmadi est de briller au Mondial 2026, nécessitant une équipe compétitive et équilibrée en termes d’âge. Trouver la juste mesure entre l’expérience des anciens et l’énergie des jeunes devient la clé pour assurer des performances exceptionnelles à la CAN et au-delà.
Belmadi doit jongler entre la nécessité de maintenir l’expérience dans l’équipe tout en introduisant de jeunes talents pour garantir une transition harmonieuse vers le Mondial 2026. Le succès dépendra de la capacité du sélectionneur à équilibrer ces éléments, créant ainsi une équipe prête à affronter les défis de la scène internationale.