Le Paiement Électronique en Algérie : Sensibilisation

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) a lancé le projet de “la ville modèle pour le paiement électronique”, une initiative saluée par le mouvement associatif des commerçants et des consommateurs en Algérie. Cependant, ces derniers soulignent la nécessité de renforcer la sensibilisation et la formation pour promouvoir l’utilisation du paiement électronique.

Selon Mahfoud Harzeli, président de l’Union nationale de protection du consommateur (UNPC), le manque de culture du paiement électronique persiste malgré les efforts de sensibilisation. Pour réussir, il est essentiel d’accompagner le projet par des programmes de sensibilisation et de formation, car l’utilisation du paiement électronique demande des compétences que certaines personnes, en particulier les personnes âgées, ne maîtrisent pas facilement. Harzeli estime qu’il est crucial de commencer par la nouvelle génération, en sensibilisant les jeunes et les petits consommateurs, afin de les familiariser avec ce mode de paiement.

Hadj-Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), constate une prise de conscience croissante parmi les commerçants de l’importance du paiement électronique en termes de transparence et d’efficacité. Selon lui, la numérisation des transactions est essentielle pour protéger les droits des commerçants et des consommateurs, lutter contre la bureaucratie et la corruption, et garantir la sécurité des paiements. Boulenouar souligne que le paiement électronique est plus sûr, car il permet aux consommateurs de ne pas transporter d’argent liquide. De plus, il résout le problème de la monnaie, tant pour les commerçants que pour les consommateurs. Il insiste sur le fait que le paiement électronique garantit la transparence des activités d’achat et de vente.

L’ANCA organise des campagnes de sensibilisation pour promouvoir la culture du paiement électronique auprès des commerçants. Les pouvoirs publics en Algérie ont exigé que le paiement électronique soit généralisé et appliqué par tous les commerçants d’ici la fin de l’année. Boulenouar appelle les autorités à augmenter le nombre de terminaux de paiement électronique (TPE) en circulation, qui sont actuellement limités à 50 000 dans tout le pays. Il espère que ce nombre atteindra au moins un million l’année prochaine.

Le paiement électronique est perçu comme un moyen plus sûr, plus transparent et plus efficace de réaliser des transactions commerciales en Algérie. Les efforts de sensibilisation et de formation sont essentiels pour encourager son adoption généralisée.

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